Bukavu : l’ouverture de la formation portant sur la Criminalité environnementale : des journalistes et blogueurs outillés par à APEM et Kilalo Presse

Bukavu : l’ouverture de la formation portant sur la Criminalité environnementale : des journalistes et blogueurs outillés par à APEM et Kilalo Presse
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L’Action pour la Promotion et la Protection des Espèces Menacées (APEM), en partenariat avec Kilalo Presse lancent ce lundi 19 Mai 2025, de la formation pourtant sur la criminalité environnementale en faveur des journalistes et blogueurs . L’objectif de cette formation de cinq jours est de renforcer leurs capacités sur les enjeux liés à la criminalité environnementale dans les bassins du Congo.

 Eddy Mugaruka, chef d’antenne d’APEM au Sud-Kivu fait savoir que l’ouverture de la session de formation entend à faire des professionnels des médias de véritables relais d’information capable de sensibiliser efficacement les habitants sur l’ impact de la criminalité environnementale. Il affirme cependant que l’objectif est de faire des journalistes des vigies et des porte-voix de la lutte contre les crimes environnementaux.  Leur rôle est crucial pour éveiller les consciences et encourager l’action citoyenne et institutionnelle”, a-t-il affirmé.

Signalons que Quinze participants, issus de divers médias et plateformes numériques, prennent part à cette formation où Ils sont formés sur les formes de criminalité environnementale (trafic d’espèces protégées, exploitation illégale des ressources naturelles, etc.), les outils juridiques de protection de l’environnement, ainsi que sur les techniques journalistiques adaptées à la couverture des questions écologiques. Cette initiative s’inscrit dans le cadre du Fonds de solidarité pour les projets innovants, un programme visant à renforcer la résilience des communautés locales, en mettant un accent particulier sur l’engagement des femmes rurales face aux défis environnementaux.

 Face aux grands défis environnementaux, les territoires de — Kalehe, de Kabare et d’Idjwi sont les épicentres ayant subi des pressions environnementales élevées à savoir l’exploitation illégale du bois, pêche non réglementée, braconnage principaux défis. Dans ces mêmes zones, les communautés locales et notamment les femmes sont à la fois touchées par ces pratiques.

Signalons que cette formation de cinq allant du 19 au 24 combinera des modules théoriques et pratiques dans une approche participative sur le rôle moteur de l’information pour la protection de l’environnement.

Cito Barhadosanya


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