Le gouverneur du Sud-Kivu, le professeur Jean-Jacques Purusi, a révélé ce lundi 21 juillet 2025 à Uvira être la cible de menaces de mort persistantes depuis une semaine, émanant, selon lui, d’individus bien identifiés. « Ce sont des ennemis de la paix ! », a-t-il lancé avec fermeté. Prenant la parole lors de la cérémonie d’accueil du nouveau commandant de la 33ᵉ région militaire, le gouverneur a précisé avoir reçu 17 menaces de mort en seulement trois jours, de la part de certains citoyens locaux. Des menaces qu’il attribue à des tentatives d’intimidation visant à entraver son action à la tête de la province.
« Je suis personnellement victime de menaces de mort […], pour ne pas faire correctement notre travail, qui est d’assurer la protection des populations civiles et de contribuer à la sécurité de notre province », a-t-il dénoncé.
Pour y répondre, l’autorité provinciale annonce le début de consultations avec les acteurs clés de la société civile, en vue de lever les malentendus et rétablir un dialogue serein. « Je demande à la population de ne pas croire aux mensonges véhiculés par les auteurs de ces messages de menace. Jamais, moi et mon gouvernement, ne compromettrons la sécurité de notre province », a-t-il rassuré. Connu pour sa posture de fermeté, le gouverneur surnommé « Magufuli » par certains habitants, se dit déterminé à poursuivre ses actions. Pour mémoire, des audios circulant sur WhatsApp promettaient récemment de bloquer sa venue à Uvira, illustrant un climat de tension préoccupant.
Alors que le Sud-Kivu est engagé dans une dynamique de stabilisation, cette affaire souligne les défis sécuritaires persistants auxquels fait face le leadership provincial.
La rédaction