Le Président Félix-Antoine Tshisekedi, accompagné de la Première Dame Denise Nyakeru, a allumé samedi 2 août 2025 la flamme du Genocost. Un geste hautement symbolique, posé lors d’une cérémonie nationale de commémoration pour rendre hommage aux millions de Congolais victimes des conflits armés et des violences de masse dans l’histoire récente du pays.
Dans un silence chargé de mémoire, le feu a jailli à Kinshasa, le Président de la République démocratique du Congo, SEM Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, a procédé à l’allumage solennel de la flamme du Genocost, en présence de la Première Dame Denise Nyakeru Tshisekedi et de plusieurs autorités nationales. Ce moment fort de la cérémonie marque une étape décisive dans la construction d’un devoir de mémoire congolais.
L’allumage de la flamme s’est déroulé au cœur du Mémorial de Kinshasa, un site dédié à la reconnaissance des atrocités subies par les populations congolaises depuis plusieurs décennies. En déposant une gerbe de fleurs, le couple présidentiel a voulu rendre un hommage appuyé aux innocents tombés dans l’indifférence de la communauté internationale.
Ce geste symbolique s’inscrit dans une dynamique de justice, de vérité et de transmission historique. Le Président Tshisekedi a rappelé que « la mémoire est un devoir national » et que « rendre hommage, c’est aussi refuser l’oubli et l’impunité ». Après la cérémonie, le Chef de l’État et la Première Dame ont visité le musée immersif du Mémorial, un espace de témoignages, d’archives et de récits conçus pour éduquer les générations futures sur les tragédies passées. Ce musée entend également servir de plateforme pour la reconnaissance internationale des crimes commis sur le sol congolais. La cérémonie s’est tenue en présence de membres du gouvernement, de diplomates, d’acteurs de la société civile et de survivants des conflits. Tous ont salué cette initiative comme un pas concret vers une mémoire collective assumée et une paix durable.
À travers cette commémoration, la RDC affirme sa volonté de sortir de l’oubli les douleurs de son histoire contemporaine. Sous le mot d’ordre « Ne pas oublier. Ne jamais répéter. Commencer à guérir. », le Genocost devient un symbole national de résistance, de dignité et de justice.
Mutabesha Banywesize Sardou-Michel
