Le Gouverneur de la province du Sud-Kivu, Jean-Jacques Purusi, a exprimé sa ferme volonté de voir les auteurs des massacres perpétrés à Uvira traduits en justice. Lors d’une récente déclaration publique, il a assuré que son engagement ne se limite pas au discours politique, mais s’appuie sur son expertise en droits de l’homme.
« En tant qu’expert en droits humains, je m’engage personnellement pour que les responsables de ces atrocités soient arrêtés, jugés, condamnés et emprisonnés », a-t-il affirmé devant la presse, tout en insistant sur l’importance de rompre avec l’impunité qui caractérise trop souvent les crimes graves dans la région. Cette promesse intervient alors que les habitants d’Uvira et des environs continuent de réclamer vérité et justice après les violences meurtrières qui ont endeuillé plusieurs familles. Les massacres, dont les détails n’ont pas encore été totalement élucidés, auraient impliqué des groupes armés actifs dans la plaine de la Ruzizi, exacerbant un climat déjà tendu dans cette zone frontalière du Sud-Kivu. Des organisations locales de défense des droits de l’homme saluent cette prise de position, tout en appelant à la mise en place rapide de mécanismes indépendants d’enquête, à la protection des témoins, et à une coopération judiciaire avec les autorités nationales et internationales.
Le Gouverneur a également souligné la nécessité de renforcer la présence de l’État et des services de sécurité dans les zones affectées, pour prévenir de nouvelles exactions.
La rédaction