Plus de 25 ans de guerre sur le territoire congolais déclaration du prix Nobel de la paix Dr Denis Mukwege à l’occasion du douzième anniversaire de l’ accord-cadre d’Addis-Abeba

Plus de 25 ans de guerre sur le territoire congolais déclaration du prix  Nobel de la paix Dr Denis Mukwege   à l’occasion du douzième anniversaire de l’ accord-cadre d’Addis-Abeba
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A l’occasion du douzième anniversaire de l’accord-Cadre d’Addis-Abeba portant paix, sécurité et la coopération en RDC, le prix Nobel de la paix 2018 Dr Denis Mukwege a affirmé que la RDC est ravagée par la guerre, il y a plus de 25 ans.

Dans une déclaration rendue publique ce 24 février 2024 Dr Denis Mukwege a affirmé que la République Démocratique du Congo (RDC) subit une menace existentielle sans précédent depuis plus de 25 ans de crise avec l’agression du régime de Kigali et l’invasion de larges pans du territoire national qui prend le visage d’une annexion avec

la mise en place d’administrations parallėles illėgitimes, en violation de la Charte des Nations Unies et du droit international.

Dr Denis Mukwege a exprimé son inquiétude du boycott des appels des Nations Unies et Union Européenne exigées aux rebelles du M23 de respecter le retrait des forces d’occupation du territoire congolais et le cessez-le-feu.

A l’occasion du 12 ème anniversaire du de l’accord-cadre d’Addis-Abeba, le prix Nobel de la Paix 2018 réaffirme que seul l’accord-cadre d’Addis-Abeba vise à traiter des causes profondes de la violence armée et de l’instabilité.

Dr Denis Mukwege martèle sur l’urgence de revitaliser I’ «Accord de l’Espoir », où l’Etat congolais, les pays de la région et la communauté internationale s’étaient rassemblés pour parvenir à une paix durable en RDC et dans la région des Grands Lacs africains en adoptant une série d’engagements dont la mise en œuvre effective devant faciliter des mécanismes de suivi aux niveaux national, régional et international pour consolider une stratégie pour la paix et le développement.

Malgré l’espoir suscité, les promesses sont loin d’être réalisėes : il est regrettable de constater que le manque de volonté politique des autorités congolaises ajouté à celle de la mauvaise foi des Etats déstabilisateurs de la région et au déficit de la mobilisation diplomatique des institutions co-garantes aient abouti au pourrissement dune situation qui menace aujourd’ hui la paix et la sécurité internationales.

Mutabesha Banywesize Sardou-Michel


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