Une crise qui rend la vie difficile aux personnes vivant au taux du jour. Faida Cimanuka, une vendeuse des légumes et des épices explique rien ne marche. Selon elle, arriver à atteindre 6 000fc par jour devient une lutte. Ayant une famille à nourrir et devant payer son transport quotidien, elle ne sait plus s’en sortir.
D’un autre côté, les ménagères ( femmes au foyer) n’arrivent plus à s’approvisionner comme avant. Leurs maris, coincés à la maison ne leur donnent plus autant d’argent qu’avant.
« Les autorités doivent arranger les choses le plutôt possible car nous risquons de mourir avec la famine; il n’y a plus de travail et on n’a pas d’argent pour faire les achats au marché. » disent-elles.
La situation dans la ville de Bukavu s’aggrave de jour en jour. Les activités entrepreneuriales ne tiennent qu’à un bout de fil. Les choses se corsent à Bukavu.
Par Arlette Birindwa