Alors que les tensions sécuritaires demeurent vives dans l’Est de la République Démocratique du Congo, les discussions entre Kinshasa et Kigali autour d’un partenariat minier stratégique se poursuivent, avec l’appui des États-Unis. Le Rwanda a déjà signé un protocole d’accord, tandis que la RDC est encore en phase de négociation. À Kinshasa, les tractations se déroulent à plusieurs échelons, notamment via les canaux diplomatiques mais aussi avec le concours du cabinet de lobbying américain Von Batten-Montague-York. Ce dernier accompagne les autorités congolaises dans leur démarche de plaidoyer à Washington pour défendre les intérêts économiques du pays. L’objectif principal de ces discussions est de conclure un accord à long terme concernant l’exploitation de vastes ressources minières congolaises, bien au-delà des bassins miniers traditionnels comme ceux du Katanga ou du Kivu. Kinshasa tient particulièrement à ce que la transformation des minerais se fasse sur place, afin de favoriser la création d’emplois et la valeur ajoutée au niveau local. Une ambition qui reste encore à concrétiser dans l’immédiat.
Dans les prochaines semaines, plusieurs rencontres sont prévues aux États-Unis avec des investisseurs potentiels. La Première ministre congolaise devrait s’y rendre afin de promouvoir ce projet de coopération minière et attirer les capitaux américains.
La rédaction