Dans le cadre de la Semaine de Libération Africaine de la Semaine , Climate Clock, structure intégrante du Réseau des organisations des jeunes engagés dans le changement climatique, conservation de la biodiversité, Zones humides et forêts ( ROJECF-RDC) a organisé une série de conférences-débats du 21 au 24 Mai 2025 au tour de la de la Libération Africaine. Cette initiative s’inscrit dans le cadre des activités coordonnées à l’échelle continentale par le mouvement Africans Rising, avec l’appui d’un consortium d’organisations locales œuvrant dans les domaines de la justice sociale, de l’environnement et de la consolidation de la paix. Devant toutes les inégalités que subissent l’Afrique cette semaine de la libération intervient comme un espace de réflexion collective, visant à permettre aux jeunes de s’exprimer sur les problématiques structurelles qui affectent leur avenir. Dans un contexte marqué par des conflits récurrents et une instabilité chronique. Les échanges portés sur les liens entre la mauvaise gestion des ressources naturelles et l’insécurité persistante dans la région, la semaine de la libération africaine a réuni environ cinquante participants ayant pris part aux travaux, centrés sur la gouvernance des ressources naturelles, les conflits armés, les violences basées sur le genre et la justice environnementale. Sortis de différentes structures telles que le réseau des jeunes militants pour le climat, Climate Clock DRC, ATD Quart Monde, le Consortium des Associations des Jeunes du Sud-Kivu (CAJE-SK) et les Jeunes pour la Paix de la Communauté Sant’Egidio. Les participants ont également abordé des thèmes transversaux tels que la justice transitionnelle, les droits des victimes, les enjeux énergétiques et les dynamiques de pauvreté. Une attention particulière est accordée à la participation des jeunes dans les instances de décision, ainsi qu’à leur rôle dans la promotion de la paix, de la justice climatique et de l’égalité de genre.
Face aux nombreux défis qui maintiennent l’Afrique du gouffre les participants ont appris l’approche méthodologique reposée sur un dialogue multi-acteurs, rassemblant des représentants de l’administration publique, d’organisations de la société civile, du monde académique, des médias, des communautés locales, du secteur privé et de partenaires techniques. Signalons que des émissions radiophoniques et télévisées ont complété les discussions en salle, afin d’élargir la portée de la sensibilisation au sein de la population. Pour Mieux cerner les enjeux liés à la gouvernance des ressources naturelles en RDC et dans la région des Grands Lacs ; la conférence-débat s’est appuyée sur la valorisation du rôle des jeunes dans la prévention des conflits et la construction d’une paix durable grâce à :
- L’identification des solutions adaptées aux réalités locales pour améliorer la gestion des ressources, réduire les violences basées sur le genre et renforcer la résilience des communautés ;
- L’ élaboration un plan d’action structuré, porté par les jeunes, pour promouvoir la justice sociale et environnementale ;
- La mise en place des mécanismes de plaidoyer en faveur des victimes de violations des droits humains et en soutien à des réformes structurelles.
Rappelons que la semaine de la libération africaine s’inscrit dans la transformation à long terme, visant à renforcer la souveraineté du continent africain, sa cohésion sociale et sa capacité à faire face aux défis globaux ainsi que La mobilisation de la jeunesse comme levier central pour impulser des changements concrets, au service d’une Afrique plus juste, plus unie et plus durable.
Murhula Ciremwa Deogratias et Mutabesha Banywesize Sardou-Michel
Je prie au gouvernement national que international de bien gérer les ressources naturelles.
Hélas