Auteur de plus 3 romain , NSIKU BUHENDWA est né à Bukavu le 05 Novembre 1998 où il fait se premier pas dans le monde littéraire à l’école secondaire où la poésie l’aide à extérioriser tout ce qui lui traverse l’esprit.
Auteur du roman L’odyssée d’un incomplet , NSIKU BUHENDWA BRANHAM connu sous son pseudo Brasos est l’auteur du roman L’odyssée d’un incomplet. Un roman qui traite du racisme qui ravage le monde et la guerre qui fait des milliers de morts.
Dans ce roman , l’autre appelle lance un appel au vivre ensemble et à mettre de côté tout ce qui divise blancs et les noirs , aux pays , aux cultures Dans son roman, il trace la part de responsabilité entre les blancs et les noirs qui sont dans le racisme et dans l’inégalité. Selon lui le problème du racisme entre l’homme noir et toutes les autres races doit être abordé de deux sens .
Il met l’hypothèse selon laquelle :
« Pensez-vous que le racisme se terminera un jour en Amérique ? Je crois que non. Et, selon moi, la faute n’incombe pas seulement à ces blancs racistes derrière leurs bureaux. C’est la faute aux noirs aussi, qui se plaignent de leur sort sans pour autant faire tout afin d’en sortir. Ils se battent entre eux au lieu de s’unir pour combattre ensemble leur ennemi commun. Vous savez quoi ? Là en Amérique il y a deux grands gangs qui font l’unanimité : les Bloods et les Crips. Ce sont deux gangs ennemis qui se tuent par milliers chaque année. Et vous savez le pourcentage des membres de la race noire dans les deux gangs ? Ça part de quatre-vingt à quatre-vingt-dix pourcent. Donc, en gros, c’est genre : tu tues ton frère de la même race que toi, et après quand un blanc te jette une banane tu cries au racisme et à la violation de tes droits. Mais ça, c’est insensé ! N’imitons pas ces genres de folies et d’amnésies.»
Ce jeune romancier Sud-Kivu fait appel à la moralité et à l’éthique dans une période de guerre. Selon lui, la guerre ne devrait pas préoccuper les hommes car elle occasionne des pertes en vies humaines.
Dans ce même roman, Brasos explore les questions éthiques et parvient à une conclusion selon laquelle :
» Si on me demande entre la guerre qui se déroule durant une journée seulement mais qui fait des millions de morts, et celle qui fait rage durant un mois mais avec des pauses de paix aux intervalles des jours, pour à peu près des centaines des morts ; laquelle choisir ? Je choisirai volontiers celle d’un jour quoique ça soit elle qui fasse de tas de victimes. Pourquoi ? Parce qu’en dépit des atroces souffrances qu’elle occasionne, au bout de vingt-quatre heures, on est sûr que demain tout ne sera que simple souvenir ; pendant qu’avec celle qui se poursuit tout un mois et dans laquelle on a peu des morts et quelques jours d’accalmie dans la semaine, le cœur en reste glacée en permanence car on ne sait pas le moment de la prochaine attaque. >>
NSIKU BUHENDWA BRANHAM souligne dans son roman édité en 2022 que le meilleur moyen pour une paix durable c’est de payer un prix d’un coup afin que la paix perdure au lieu celui d’accalmie qui fait souffrir des générations entières
Mutabesha Banywesize Sardou-Michel