Les mesures urgentes sont impératives pour la stabilité de la région des Grands-Lacs, rétablissement de la paix durable et facilité la construction durable, déclaration de Bintou Keita , cheffe de la MONUSCO.

Lors de la 37 ème session spéciale tenue ce 07 février à Genève, a invoqué la nécessité de poursuivre les négociations diplomatiques entre les Gouvernements de la République démocratique du Congo et du Rwanda, notamment dans le cadre du processus de Luanda.

Selon la cheffe de casque bleu a souligné le risque d’expansion du conflit dans la région si des mesures urgentes, dissuasives et contraignantes ne sont pas prises pour arrêter l’escalade de la violence.

Bintou Keita confirme cependant que l’expansion territoriale du M23 au Nord-Kivu, où il occupe en partie quatre des six territoires, et la prise de certaines localités du territoire de Kalehe, au Sud-Kivu, ont causé des déplacements massifs.

De ce fait, des violations et des atteintes aux droits de l’homme, des dégradations matérielles, et un accès encore plus incertain aux services sociaux de base sont signalés. Tout en faisant savoir quela détérioration de la situation humanitaire dans dans la province du Nord-Kivu et Sud-Kivu avec comme conséquences gaves la résurgence du choléra et le risque élevé de Mpox, l’interruption brusque de la scolarité des enfants, et la multiplication des violences sexuelles liées au conflit et des violences basés sur le genre.

Mutabesha Banywesize Sardou-Michel