La Mission de la Communauté de développement de l’Afrique australe en République démocratique du Congo (SAMIRDC) a entamé, mercredi 11 juin, la seconde étape de son retrait progressif des zones de Goma et de Saké, situées dans le territoire de Masisi (Nord-Kivu). Cette opération de désengagement explique la présence remarquée de plusieurs autocars en direction de Saké ces derniers jours. L’information a été rendue publique par la SADC dans un communiqué émis depuis Gaborone, capitale du Botswana, où se trouve le siège de l’organisation sous-régionale. Cette phase concerne principalement le rapatriement du personnel militaire et de leurs effets personnels. Concrètement, les troupes actuellement déployées à Goma et à Saké seront transférées en République-Unie de Tanzanie. Les soldats tanzaniens poursuivront ensuite leur route vers Dar es-Salaam, tandis que leurs homologues sud-africains et malawites regagneront leurs pays respectifs par voie aérienne, selon les précisions fournies par la SADC. De son côté, la Force de défense nationale sud-africaine a confirmé, dans un communiqué publié mercredi, l’arrivée attendue ce vendredi du premier groupe de militaires sud-africains ayant pris part à cette mission. La SADC souligne que ce retrait progressif traduit l’engagement des États membres envers les principes de sécurité collective, tout en affirmant leur volonté de soutenir les efforts de paix et de stabilité durable en RDC.
Signalons que la première phase du retrait avait débuté le 29 avril 2025, avec l’évacuation du matériel logistique. L’annonce officielle de la fin de la mission SAMIRDC avait été faite à l’issue du sommet extraordinaire des chefs d’État et de gouvernement de la SADC, tenu le 13 mars 2025.
La rédaction