Éclatement des affrontements dans la matinée du dimanche 18 mai 2025 dans la localité de Nyamamba, située sur les rives du lac Albert, à environ soixante kilomètres de Bunia, dans la province de l’Ituri. Les Forces armées congolaises (FARDC) affirment avoir repris le contrôle de la zone après desheures de combats mais reconnaissent faire face depuis plusieurs jours à une recrudescence d’attaques dans cette région. Selon l’Armée Congolaise, ces violences seraient orchestrées par des éléments fidèles à Thomas Lubanga, ancien chef de guerre condamné par la Cour pénale internationale (CPI). La FARDC accuse ce dernier qui aurait relancé, depuis mars, une coalition politico-militaire baptisée CRP-Zaïre ayant provoqué des combats dépassant le périmètre de Nyamamba jusqu’à autre d’autres localités environnantes. Dans la journée du dimanche, un calme précaire s’est installé à Nyamamba ainsi que dans les villages voisins de Katoto, Malabo et Lopa, certains situés à seulement une trentaine de kilomètres de Bunia, ces zones ont été secouées par de violents affrontements entre jeudi 15 et samedi 17 mai, marqués par des échanges de tirs nourris entre l’armée et des groupes armés. La même journée du samedi, les FARDC ont affirmé avoir mené une contre-offensive à Lopa pour libérer des entités occupées par les miliciens parfois en tenue civile ou militaire. ont été repoussés. Face à la recrudescence de l’insécurité , les autorités militaires congolaises accusent la coalition CRP-Zaïre, dirigée par Thomas Lubanga, d’être à l’origine de ces attaques.
Rappelons que Thomas Lubanga, est sous mandat d’arrêt international de la CPI figure controversée de l’ex-Union des patriotes congolais (UPC), qui trouve actuellement en Ouganda, soulignent certaines sources de l’armée congolaise (FARDC)
La rédaction