À peine 24 heures après la tenue à Kampala, en Ouganda, d’un sommet réunissant les chefs d’États engagés dans le Mécanisme de suivi de l’accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération en RDC et dans la région, une question persiste : que change réellement cette nouvelle étape ? Lors de cette rencontre, le président ougandais Yoweri Museveni a été désigné à la tête de cette initiative. Mais pour de nombreux observateurs, dont Christoph Vogel, spécialiste des conflits dans la région, ce énième mécanisme s’ajoute à une longue liste d’initiatives similaires, souvent sans réel impact sur le terrain.
« La succession de mécanismes censés instaurer la paix finit par donner une impression de confusion », estime-t-il. Pour les populations de l’Est de la RDC, victimes directes de l’instabilité persistante, il devient de plus en plus difficile de suivre qui fait quoi et avec quels résultats.
La rédaction