Clôture ce 23 Mai 2025 de la formation sur la lutte contre la criminalité environnementale , Seize journalistes et blogueurs du Sud-Kivu sont outillés pour mieux documenter les crimes commis à l’égard de l’environnement. Les bénéficiaires de cette formation de cinq jours allant du 19 au 23 Mai 2025 ont exploré les diverses thématiques : les techniques d’enquête environnementale, bases juridiques, immersion sur le terrain, et stratégies de plaidoyer. Grâce aux interventions de deux formateurs Maître Olivier Ndoole et le Dr Cléo Mashini, les journalistes et blogueurs sont repartis avec des outils concrets pour mieux documenter les crimes environnementaux afin de bien interpeller les autorités compétentes. Organisée par l’APEM (Action pour la Promotion et la Protection des Peuples et Espèces Menacés) avec le soutien de Kilalo Press, dans le cadre du programme FSPI. Alors que le parc national de Kahuzi-Biega, classé patrimoine mondial de l’UNESCO, subit de fortes pressions liées au braconnage, à l’exploitation illégale des ressources naturelles et à l’occupation anarchique de ses terres, cette formation apparaît comme une réponse urgente face à la crise écologique que traverse la province du Sud-Kivu. Signalons que la cérémonie de clôture a marqué un moment fort de la formation : la remise de certificats, les témoignages inspirants, et surtout une promesse commune : celle d’un engagement renouvelé en faveur de l’environnement. Cette formation a permis de renforcer notre capacité, à informer, sensibiliser et pousser à l’action », a confié une participante.
Au-delà des connaissances acquises, la formation a donné naissance à une dynamique régionale. Les journalistes formés ambitionnent désormais de constituer un réseau transfrontalier de veille environnementale entre la RDC, le Rwanda, le Burundi et l’Ouganda. Pour Patrick Babwine, de Kilalo Press affirme que ces professionnels sont appelés à produire un journalisme d’impact, qui pèse dans le débat public et oriente les politiques environnementales. »
Après la formation les journalistes et blogueurs par leur plume, leur voix et leurs images, ces journalistes sont appelés à devenir des sentinelles de la nature afin de mieux défendre les richesses du Bassin du Congo face aux multiples menaces.
Cito Baradosanya Deogratias