Dans une correspondance adressée aux autorités de l’AFC/M23 ce lundi 12 Mai 2025, le Réseau des Organisations des Jeunes Engagés dans le Changement Climatique, la Conservation de la Biodiversité, les Zones Humides et Forêts (ROJECF-RDC) tire la sonnette d’alarme et applle aux nouvelles autorités du Sud-kivu d’agir favorable face à la destruction de l’habitat des gorilles se trouvant dans le Parc National de Kahuzi-Biega.
Depuis février 2025, La société civile environnementale (ROJECF-RDC) regroupant de jeunes acteurs engagés pour l’environnement dénonce l’intensification de l’exploitation illégale du bois dans les territoires de Kabare et Kalehe. Cette situation met gravement en péril la biodiversité du parc, en particulier les habitats des gorilles de plaine de l’Est, espèce emblématique et menacée.
Dans une lettre ouverte adressée au Coordonnateur politique du M23 basé à Goma, les membres du ROJECF-RDC ont documenté des faits troublants : plus de 3 000 sacs de braises sont quotidiennement extraits du parc et acheminés vers les marchés de Bukavu et Goma, en violation flagrante de la loi n°14/003 du 11 février 2014 sur la conservation de la nature. Cette exploitation anarchique s’accompagne également d’un braconnage intensif.
Un engagement citoyen fort face à l’inaction
Face à ce qu’ils qualifient d’écocide, les jeunes militants refusent de rester passifs. Leur démarche vise à provoquer une réaction des autorités politico-militaires du M23, dans une région encore marquée par les conflits armés. Dans la même correspondance, ce réseau des jeunes défenseurs d’environnement demande la poursuite des auteurs, la mise en place d’une commission d’enquête indépendante sur la chaîne de commercialisation de ces produits illégaux, ainsi que la suspension immédiate des marchés de braises issues du parc.
« Ces destructeurs doivent savoir que l’écocide ne passera pas impuni car c’est un crime contre l’humanité », affirme le réseau dans son courrier, appelant à une justice environnementale dans un État de droit digne de ce nom.
Le Parc de Kahuzi-Biega : une richesse naturelle menacée
Le PNKB est l’un des joyaux écologiques de la RDC et des Grands Lacs, abritant une biodiversité unique et jouant un rôle vital dans la régulation climatique, la fourniture d’eau douce, et la production d’énergie via les barrages de la rivière Ruzizi. Sa dégradation représente donc une menace à la fois locale et régionale. Cette initiative du ROJECF-RDC illustre une mobilisation croissante des jeunes et de la société civile pour la défense du patrimoine naturel congolais.
Signalons qu’à travers leurs actions, les jeunes engagés pour la sauvegarde du Parc National de Kahuzi-Biega rappellent que la protection de l’environnement n’est pas une option mais une urgence, et interpellent tous les acteurs, y compris les groupes armés, sur leur responsabilité envers les générations futures.
Mutabesha Banywesize Sardou-Michel
Ce proleme semble moins important mais il est tous aussi préoccupant car la couvert forestier occupe 80%de la superficie du pays et en plus de ce problème environnement figure aussi la problématique de délocalisation des autochtones
Il est donc nécessaire de voir la situation dans tout son contexte en ressortant toutes les nouvelles stratégiques que l’Etat pourraient m’être en application pour un pays propère et du durable dans le secteur des parcs
Nous devons dans c’est cas militer
Étant un millitant écologiste, nous exigeons des véritables sanctions et poursuites judiciaires accrues au près des acteurs et commenditaire..!
Telle est notre souhait