Le président américain, Donald Trump revendique son implication directe dans les récentes avancées diplomatiques entre la République démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda. Après la signature à Washington d’une déclaration de principes entre les deux pays, ce président américain s’est félicité, sur sa plateforme Truth Social, d’avoir contribué de manière déterminante à ce qu’il considère comme « une étape majeure » vers la paix dans la région.
« De grandes nouvelles nous arrivent d’Afrique, où je suis également engagé à résoudre des guerres et des conflits violents », a-t-il affirmé, n’hésitant pas à se positionner en artisan incontournable de la paix.
Fidèle à son style de communication, Donald Trump se met en scène comme l’homme providentiel, capable d’intervenir là où les crises paraissent insolubles, à l’image du différend congolais-rwandais. « Je ne sais pas pourquoi ces dossiers complexes sont tombés entre mes mains et celles de mon administration, mais c’est arrivé. Et nous avons accompli un travail sans précédent pour faire avancer la paix », a-t-il ajouté. Par ces déclarations, Trump affiche clairement son ambition de peser à l’échelle internationale sur les enjeux diplomatiques majeurs. Sur le terrain, cette dynamique s’est concrétisée par la signature d’une déclaration par Thérèse Kayikwamba Wagner, ministre des Affaires étrangères de la RDC, et son homologue rwandais Olivier Nduhungirehe. L’accord engage Kinshasa et Kigali à élaborer d’ici le 2 mai un projet d’accord de paix commun.
Signalons que cette démarche s’inscrit dans la continuité des dialogues de Doha, Nairobi et Luanda, désormais unifiés sous la coordination de la Communauté d’Afrique de l’Est (CAE) et de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), avec le soutien de l’Union africaine.
Mutabesha Banywesize Sardou-Michel
